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Tabatha Sauvaget rejoint l’équipe "Physique des galaxies et cosmologie"

» vendredi 10 octobre 2014

Je regarde le ciel étoilé depuis que j’ai une dizaine d’années et je m’imaginais déjà à cet âge travailler plus tard avec les plus grands scientifiques pour percer les mystères de l’Univers. A l’école, j’ai tout de suite adoré la physique dès qu’on a commencé à l’étudier, je m’étais donc dit à l’époque que je pourrais allier les deux et étudier l’astrophysique. C’est pourquoi je me suis orientée vers une licence de physique à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) après mon bac S obtenu en 2009 et me suis beaucoup investie pour obtenir enfin mon M2 Astronomie et Astrophysique à l’Observatoire de Paris en juin 2014.

J’ai toujours vécu en région parisienne, j’ai fait des stages dans des laboratoires d’astrophysique dès 16 ans pour voir vraiment ce qu’était le métier d’astrophysicien et la vie dans un laboratoire de recherche. Mes préférences se sont également affinées au fur et à mesure du temps, j’ai pu voir que les cours sur les galaxies, que ce soit dans leur environnement local ou dans leur utilisation pour contraindre les paramètres cosmologiques, m’ont particulièrement passionné, ainsi que les différents stages que j’ai effectué dans ce domaine.

J’ai souvent douté de mes capacités à réussir ce que je m’étais donné comme objectif, mais finalement en avançant pas à pas, me voilà maintenant doctorante au GEPI sur le site de Meudon depuis le 1er octobre 2014, travaillant aux cotés de François Hammer, Mathieu Puech et leur équipe. Le but de ma thèse est de comprendre comment les galaxies spirales locales peuvent se former après des épisodes de fusions majeures de galaxies, en particulier celles avec un bulbe classique négligeable.

J’ai effectué mon stage de M2 dans l’équipe sur le traitement poussé d’images de galaxies spirales locales, le but de mon stage étant de mettre en évidence des queues de marées ou courants stellaires autour des galaxies observées. Ces structures à faible brillance de surface peuvent en effet être des marqueurs d’épisodes de fusions de galaxies dans le passé. Mon travail va donc permettre une avancée des connaissances sur la formation des galaxies spirales, question qui reste entière à l’heure actuelle et qui est en lien direct avec les grandes questions que l’on se pose toujours sur l’Univers !

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