Andy Gallagher a commencé à la mi-mai 2014, un séjour post-doctoral de deux ans à l’Observatoire de Paris. Sa recherche est orientée vers les étoiles à faible métallicité, l’évolution chimique aux premiers âges de notre Galaxie, et la modélisation hydrodynamique 3D d’atmosphère stellaire. il participe à deux projets : le premier concerne un groupe d’étoiles à faible métallicité enrichies en carbone, appelées « étoiles pauvres en métaux et riches en carbone » (en anglais « carbon enhanced metal-poor stars », ou CEMP). Le second projet concerne la détermination de la fonction de distribution de la métallicité dans notre Galaxie. Il nous présente ci-dessous son parcours professionnel.
J’ai grandi à Barnsley, une petite bourgade au sud du Yorkshire, dans le nord de l’Angleterre. J’ai commencé mes études d’astrophysique à l’université d’Hertfordshire, où j’ai développé un intérêt croissant pour la physique stellaire, la nucléosynthèse et l’évolution chimique. J’y ai obtenu mon diplôme ("with first class honours"), et j’y suis resté pour faire mon doctorat.
J’ai travaillé sur la modélisation spectrale des étoiles à faible métallicité, qui sont parmi les plus anciennes de notre Galaxie. En examinant la composition chimique de ces étoiles, il est possible de déduire comment les générations d’étoiles qui les ont précédées ont évolué et se sont éteintes, ce qui permet d’en apprendre davantage sur l’évolution chimique de la Galaxie. Dans ce but, j’ai notamment éxaminé en détail les raies du fer et des isotopes du baryum. J’ai obtenu mon doctorat (PhD) fin 2012.
Mes centres d’intérêts gravitent autour de la physique stellaire et solaire. Je m’intéresse notamment à l’évolution stellaire, la nucléosynthèse, l’évolution chimique, la modélisation d’atmosphères stellaires, les étoiles à faible métallicité (Population II), et les premières étoiles (Population III).
Après mon doctorat, j’ai été invité à faire un court post-doc à l’Université d’Hertfordshire, où j’ai continué à travailler sur la modélisation des isotopes du baryum. J’ai fait ma première incursion dans la modélisation des atmosphères stellaires en utilisant des modèles atmosphériques tridimensionnels (3D) dependant du temps.
J’ai commencé à la mi-mai 2014, un séjour de deux ans à l’Observatoire de Paris. Ma recherche reste orientée vers les étoiles à faible métallicité, l’évolution chimique aux premiers âges de notre Galaxie, et la modélisation hydrodynamique 3D d’atmosphère stellaire. Je participe à deux projets : le premier concerne un groupe d’étoiles à faible métallicité enrichies en carbone. Nous les appelons « étoiles pauvres en métaux et riches en carbone » (en anglais « carbon enhanced metal-poor stars », ou CEMP). Le second projet concerne la détermination de la fonction de distribution de la métallicité dans notre Galaxie.
Je suis très heureux et enthousiaste d’être ici, et mes premières impressions concernant l’observatoire de Paris sont fantastiques : je n’aurai pu rêver un endroit plus idyllique pour travailler !