Le 18ème atelier de la CU6 s’est tenu à l’Observatoire de Paris dans la Salle du Conseil du 9 au 11 décembre 2014, soit presque exactement un an après le lancement de Gaia.
Les travaux du Consortium DPAC sont organisés en cycles de 6 mois, et chaque CU (Unité de Coordination) se réunit deux fois par an, le plus souvent en juin et en décembre. Cette réunion avait une importance toute particulière pour faire le point sur l’avancement des travaux : test des performances du spectrographe de Gaia (magnitude limite, résolution spectrale, calibration en longueur d’onde), état d’avancement de la chaîne d’analyse des données spectroscopiques, travaux sur le changement de mode opérationnel du RVS.
Les figures ci-dessous montrent
L’un des premiers spectres obtenus avec le RVS (juin 2014), comparé à un spectre obtenu au sol par l’instrument Narval, installé sur le télescope Bernard Lyot, de deux mètres de diamètre, au sommet du Pic du Midi de Bigorre. Ce dernier spectre a été ramené à la résolution spectrale nominale du RVS, 11500, par un procédé mathématique. La comparaison de ces deux spectres montre que la résolution spectrale du RVS est très bonne. Ce spectre est celui d’une étoile rouge froide, de type spectral K5 et de magnitude 6.64, HIP 86564 (© ESA/DPAC/O. Marchal, D. Katz, C. Soubiran).
Un ensemble de spectres obtenus par le RVS Gaia en un seul passage dans l’un des champs de vue de Gaia pour des étoiles assez brillantes (magnitudes 4 à 8) de différents types spectraux, depuis des étoiles très froides (type spectral M6-8 en haut à gauche) jusqu’à des étoiles chaudes (type spectral B2, en bas à droite). © ESA/Gaia/DPAC/Observatoire de Paris-Meudon/Olivier Marchal & David Katz.