GEPI

De la conception instrumentale
à l’exploitation des observables
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La première population galactique est-elle un disque ?

» mardi 8 janvier 2019

Proposition de stage au niveau L3 ou M1.

Proposant : Misha Haywood (GEPI).

Sujet : Jusqu’à l’arrivée des données Gaia, le halo galactique au voisinage du Soleil était compris comme une population composite faite d’étoiles accrétées et d’étoiles formées dans la Galaxie (’in situ’). L’analyse conjointe du deuxième catalogue Gaia et du catalogue de données spectroscopiques APOGEE a montré que le halo au voisinage du Soleil est en fait dominé par les restes d’une accretion, qui s’est produite il y a plus de 9 Gyr.
Qu’y a t’il dans notre Galaxie à des métallicités [Fe/H]< -1, à part les étoiles de cette galaxie ? Une première indication vient de l’analyse des données Gaia pour des étoiles de très basses métallicités ([Fe/H]<-3), qui montre que nombre d’entre elles se trouvent sur des orbites de disque.
Qu’elle est l’origine de ces étoiles ? Quel rapport y a t’il entre ces étoiles et le disque épais qui existe à plus haute métallicité ([Fe/H]> -1) ? Le but de ce stage est de faire le tour de la littérature et de rassembler les données qui existent sur ce sujet (données Gaia mais aussi données spectroscopiques), de calculer les orbites de ces objets dans un potentiel galactique, leur âges, et de mener une analyse conjointe de la chimie et de la dynamique des étoiles à [Fe/H]<-2. On quantifiera les caractéristiques des étoiles pour tenter de mieux comprendre s’il existe réellement un halo ’in situ’, ou s’il s’agît d’un disque épais très pauvre en métaux.